Fantasy & Fantastique

17 septembre 2006

LEFANTASTIQUE.NET, janvier 2006


Duncan d’Irah accède au trône de son petit royaume en des temps bien difficiles : la reine Maryanor de Nicée, sa promise et suzeraine a, sous l’instigation du Temple de Jade, déclaré la guerre aux trolls lycanthropes du Kursthan. Duncan, épris de justice et de liberté, désapprouve ces choix. D’autant plus qu’ils sont dictés à Maryanor par les prêtres du Temple et que ceux-ci, lorsqu’ils comprennent que les trolls se sont alliés aux Orkaziens, barbares vivant dans le désert, sous la coupe d’un Homme-Dieu, poussent Maryanor à s’unir à cet Homme-Dieu, Sail, grâce à leur magie, l’Ultime Partage.

"Encore deux saisons et ils serait lié à Maryanor par les liens sacrés. Dès lors, les prêtres tenteraient de s’emparer d’Irah, prétendraient que les frontières n’existaient plus[…] Le prince d’Irah était prêt à en découdre pour préserver l’indépendance de son peuple, mais il ne se sentait pas capable de renoncer à Maryanor."
Sang d'Irah, par Claire Panier-Alix
Claire Panier-Alix est une écrivaine de fantasy française spécialisée dans les légendes arthuriennes et la Terre du Milieu de Tolkien. Après avoir écrit les Chroniques Insulaires, nombre de ses lecteurs lui réclamaient l’histoire de Duncan, le mythique roi d’Irah, sa vie réelle hors des légendes rattachées à son nom. Voilà qui est chose faite ! Avec Sang d’Irah, la Préquelle aux Chroniques Insulaires, c’est toute la vie du roi d’Irah, sa lutte pour la préservation de ses idéaux, ses combats sans fin pour la protection de son royaume et celui de Nicée, son amitié étrange avec Sail d’Orkaz et ses amours contrariées avec Maryanor de Nicée.

Tout au long de l’histoire, on retrouve le thème du chevalier noble et loyal, tel qu’on le connaît dans les chansons de geste. Malgré son côté monolithique, Duncan reste un personnage humain dont les convictions lui apportent plus souvent déception et regrets que bonheur. L’irruption du personnage rocambolesque de Nicolas de Talmont, celui qui arrachera Maryanor à Duncan, replace l’histoire et l’île de Nopalep dans notre monde actuel et fait dériver le récit dans notre contexte historique, lui donnant une dimension supplémentaire.
C’est un excellent livre, dont on espère pouvoir bientôt lire la suite : Sand d’Irah II – l’Etendard en lambeaux.

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